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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 08:55



Métonymies 
:

 

Boire un verre
Manger la consigne
Faire le trottoir

Etc.

        signé: Emma Plumalor (?)

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 09:57

 

  Skype-chapeau-pointu-et-conf--ttis.png

 

EGLOGUE DE LA GLOTTE

 

Princesse,
Si, lors d’un cocktail,
Le Colonel
Vous rince la glotte
A la flotte
Et sans glaçon,
Versez votre verre
Sans en avoir l’air
Sur les galons
De cet échanson !
C’est bel
Et bon !

 Princesse,

Si, au bar,

Le Député, qui sait ?,

Vous roule une pelle

A la louche,

Vous fait du bouche à bouche

Avec la langue,

Pêle-mêle :

Boxez

Ce salopard !

Et bing et bang !

 
Princesse,

Si, un soir, en boum,

Le Président,

En dansant,

Vous pince la fesse

De temps en temps

Et sans façon,

Ecrasez-lui les arpions

En vitesse,

En deux temps et trois mouvements

A ce morpion !

Et badaboum !


                   signé: Abel Anphan 

 

 

 

 

 

 

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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 09:16

 

 

LE SATYRE SATIRIQUE

 

 

Dear miss, sweet honey,

Les vers français, vous affectionnez

Tant, que j’ai désiré vous chantonner

Ce couplet issu de rêverie.

Vous plaire me sourit.

J’ai donc tiré de mon cerveau tari

Ces quelques rimes insoumises.

Je vous les adresse avec une bise,

Baveuse ou sèche, à votre guise !

 

 

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 08:56

 

 LE FRANÇAIS TEL QU’ON LE PARLE

C’est vrai que….

C’est émouvant.

Merci d’être là.

Quelque part

C’est un bon plan

Au jour d’aujourd’hui.

Les chansons revisitées,

Que du bonheur,

C’est clair.
l'expression "chapeau"
est devenue "respect"
c'est i'pas beau?
rompez!

A plus !

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 09:44

VARIATIONS FANTAISISTES

 

 

PREMONITION :


Un buzzer bizarre

Usé

Sifflait sans arrêt

Pour un oui

Pour un non,

Nom d’un setter .

Jacassait, gémissait

Sans cesse .

Où ça ?

A casa .

Pour avoir la paix

On lui cloua le bec,

On lui coupa le sifflet

Plus d’électricité  .

Il ronronna encore

Un tant soit peu

Puis se tût

A tout jamais .

                                                      Texte inspiré par la pose a casa de deux détecteurs de fumée, début déc .2006 .

 

 COMPLAINTE :

Certains l’aiment chaud

Certains ont la libido

Qui fait dodo.

Peut me chaut .

 

LES HUTU :

Les Hutu

Et les Tutsi

Du Burundi

Font tout

Même des interdits

Pour se fout’

Sur le caillou

Jusqu’au bout .

Ils sont fous

Ils s’en foutent !

 

 

LE CHAUFFEUR ROUTIER :


Bon sang, mais c’est bien sûr :

Bon sens ne peut mentir !

 

VIE et MORT :

Le meilleur des auspices,

Le pire des hospices .

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 09:28

A ma femme, avec tous les compliments de l’auteur,

 

 LE TOUTOU

Pas de toutou

Du tout.

Je suis trop vieux.

Tu me vois jouer à la balle !

Baballe pour baballe

J’aime mieux

Regarder le rugby…

Au moins je reste assis !

Ainsi,

Pas d’ennui

Toutou

Ne saute pas sur mes genoux.

Et si je suis debout

Il ne se frotte pas aux plis

De mon pantalon.

Et puis, c’est trop long

D’avoir à le promener,

Le nourrir, le toiletter,

Voire le caresser.

Tu m’imagines fouillant

Dans son poil

(c’est vraiment

Pas au poil)

Pendant une heure ou plus

M’enquérant d’une puce

Attrapée dans l’autobus,

Le métro ou le tramway.


Ha ! le beau cadeau, ouais !

Tu me dirais

« t’as l’air mignon

Lui cherchant des poux dans la tonsure »

Pour sûr :

« j’aurai l’air d’un con »

Tu me vois le frottant

Dur comme fer,

Muni d’un tampon d’éther

Pour lui retirer une tique

Fatidique

Evitant

Ainsi toute piroplasmose.

J’en aurai ma dose !

C’est sûr

Il m’aurait à l’usure.

Bref, beaucoup trop d’inten-

Dence et de temps.

Et en plus, s’il aboie comme un loup

On va avoir des ennuis

Avec les voisins du dessus et du dessous.


Alors, non merci !

Ha ! non, pas de dog

J’préfère mon blog.

Si vraiment tu tiens à me faire un beau

Cadeau,

Je te suggère

Cette idée saugrenue

Mais j’espère

Pas trop cucu :

Pourrais-tu (en lieu et place

De l’animal à quatre pattes)

M’offrir à Noël ou à une autre date

Pour que je me délasse

Un beau voyage,

Convenant à mon âge.

Pour l’hôtel, je te laisse le choix

Pourvu que ce soit

Un quatre ou cinq étoiles !

Ce serait fort au poil !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:10

 

 

 

Le pantalon du pétomane

 

 

 

Il est heureux

Comme pas deux

Ce pantalon

Là.

Il est propre tout au long

De l’année.

Quelle chance il a !

En effet, son patron

Change de caleçon

Dix fois dans la journée.

Et, en plus, il écoute de la jolie musique

Quand son maître s’applique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pantalon du pétomane

 

 

 

Il est heureux

Comme pas deux

Ce pantalon

Là.

Il est propre tout au long

De l’année.

Quelle chance il a !

En effet, son patron

Change de caleçon

Dix fois dans la journée.

Et, en plus, il écoute de la jolie musique

Quand son maître s’applique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 10:15

Novotel publie dans la presse une superbe photo couleurs, pleine page: un phoque albinos se prélasse sur un grand lit !

Si vous souhaitez passer vos nuits entre deux draps imbibés d'un tenace et délicieux parfum de poisson, alors, pour 89 euros la nuit seulement, réservez à www.novotel.com

vous serez servi et vous m'en donnerai des nouvelles.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 09:36

Je dis aux speakerines :

de la télé, vous êtes les reines .

Mais cessez de  laisser vos seins

monter à l'avant-scène .

C'est à dessein,

je sais .

Vous êtes en service commandé .

C'est pas qu'c'est pas beau .

On regarde vos poitrines

exposées en vitrine

...et on n'écoute plus les infos .

Imitez donc Arlette Chabot .

Elle vous conseille

en bonne vieille...

copine !!

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 09:52

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.

 

 

                    Cher Monsieur Alain Delon,

 

 

Ce que j’ai à vous narrer

N’est pas long.

Mais vous n’allez pas vous marrer,

Car l’autre jour à Grenoble,

Vous fûtes ignoble.

 

 

Vous montrâtes un manque de correction

Que je ne peux laisser passer.

C’est d’ailleurs la raison

Qui m’amène à vous adresser

Cette lettre publique.

 

 

Amis lecteurs, voici les faits.

Ils sont iniques.

Jugez plutôt, s’il vous plait :

 

 

A l’issue d’un séminaire professionnel

Organisé au Novotel,

Content d’en avoir fini,

Et de rentrer à Paris

J’étais avec une fille du bureau.

 

 

Vous, vous étiez au bar siro

-tant

Un whisky pour tuer le temps.

Il était un peu moins de 17 heures.

Nous, nous halâmes un taxi :

« vite à la gare, chauffeur ! »

Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…

Car

Vous rentriez, comme nous, par

Le TGV de dix-sept heures un quart.

 

 

Le temps d’acheter les tickets,

Nous l’avions manqué !

 

 

Le train suivant ne partait

Qu’à

Vingt

Et une heures. Hé bien,

Vous m’avez planté là,

Seul sur le quai,

Les bras ballants !

Et vous partîtes hardiment

Avec ma sous

-chef de la comptabilité clients,

Bras dessus, bras dessous …

Lecteurs, je vous dit tout :

Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .

Elle, je précise, mariée

Depuis quinze ans,

Mère de trois enfants,

Elle riait .

J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .

Elle se voyait déjà au septième ciel !

Elle nageait en plein bonheur .

 

 

Vous, fidéles lecteurs,

Imaginez le tableau  .

En deux mots :

Je suivais

Vingt mètres derrière .

Je ne vous dis pas l’air

Que j’avais !

Se sont pas retournés vers moi

Une seule fois .

M’ont pas attendu .

On aurait pu

Dîner tous les trois,

Se taper une cloche de roi !

Non, ils m’ont laissé tomber .

J’en fus bouche bée .

 

 

Mais je me suis bien vengé .

Pour vous donner une leçon,

Monsieur Delon .

A 20 h.50,je suis monté, pour voyager

Dans un autre

Wagon

Que le votre !

 

 

Chers lecteurs, tout ceci,

Vous vous en doutez,

Fût inventé

….lors d’un récent sommeil .

Mais si

Dans la réalité

Delon me la joue ainsi,

Je lui tire les oreilles !

 

 

 

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