Métonymies :
Boire un verre
Manger la consigne
Faire le trottoir
Etc.
signé: Emma Plumalor (?)
Métonymies :
Boire un verre
Manger la consigne
Faire le trottoir
Etc.
signé: Emma Plumalor (?)
EGLOGUE DE LA GLOTTE
Princesse,
Si, lors d’un cocktail,
Le Colonel
Vous rince la glotte
A la flotte
Et sans glaçon,
Versez votre verre
Sans en avoir l’air
Sur les galons
De cet échanson !
C’est bel
Et bon !
Princesse,
Si, au bar,
Le Député, qui sait ?,
Vous roule une pelle
A la louche,
Vous fait du bouche à bouche
Avec la langue,
Pêle-mêle :
Boxez
Ce salopard !
Et bing et bang !
Princesse,
Si, un soir, en boum,
Le Président,
En dansant,
Vous pince la fesse
De temps en temps
Et sans façon,
Ecrasez-lui les arpions
En vitesse,
En deux temps et trois mouvements
A ce morpion !
Et badaboum !
signé: Abel Anphan
LE SATYRE SATIRIQUE
Dear miss, sweet honey,
Les vers français, vous affectionnez
Tant, que j’ai désiré vous chantonner
Ce couplet issu de rêverie.
Vous plaire me sourit.
J’ai donc tiré de mon cerveau tari
Ces quelques rimes insoumises.
Je vous les adresse avec une bise,
Baveuse ou sèche, à votre guise !
LE FRANÇAIS TEL QU’ON LE PARLE
C’est vrai que….
C’est émouvant.
Merci d’être là.
Quelque part
C’est un bon plan
Au jour d’aujourd’hui.
Les chansons revisitées,
Que du bonheur,
C’est clair.
l'expression "chapeau"
est devenue "respect"
c'est i'pas beau?
rompez!
A plus !
VARIATIONS FANTAISISTES
PREMONITION :
Un buzzer bizarre
Usé
Sifflait sans arrêt
Pour un oui
Pour un non,
Nom d’un setter .
Jacassait, gémissait
Sans cesse .
Où ça ?
A casa .
Pour avoir la paix
On lui cloua le bec,
On lui coupa le sifflet
Plus d’électricité .
Il ronronna encore
Un tant soit peu
Puis se tût
A tout jamais .
Texte inspiré par la pose a casa de deux détecteurs de fumée, début déc .2006 .
COMPLAINTE :
Certains l’aiment chaud
Certains ont la libido
Qui fait dodo.
Peut me chaut .
LES HUTU :
Les Hutu
Et les Tutsi
Du Burundi
Font tout
Même des interdits
Pour se fout’
Sur le caillou
Jusqu’au bout .
Ils sont fous
Ils s’en foutent !
LE CHAUFFEUR ROUTIER :
Bon sang, mais c’est bien sûr :
Bon sens ne peut mentir !
VIE et MORT :
Le meilleur des auspices,
Le pire des hospices .
A ma femme, avec tous les compliments de l’auteur,
LE TOUTOU
Pas de toutou
Du tout.
Je suis trop vieux.
Tu me vois jouer à la balle !
Baballe pour baballe
J’aime mieux
Regarder le rugby…
Au moins je reste assis !
Ainsi,
Pas d’ennui
Toutou
Ne saute pas sur mes genoux.
Et si je suis debout
Il ne se frotte pas aux plis
De mon pantalon.
Et puis, c’est trop long
D’avoir à le promener,
Le nourrir, le toiletter,
Voire le caresser.
Tu m’imagines fouillant
Dans son poil
(c’est vraiment
Pas au poil)
Pendant une heure ou plus
M’enquérant d’une puce
Attrapée dans l’autobus,
Le métro ou le tramway.
Ha ! le beau cadeau, ouais !
Tu me dirais
« t’as l’air mignon
Lui cherchant des poux dans la tonsure »
Pour sûr :
« j’aurai l’air d’un con »
Tu me vois le frottant
Dur comme fer,
Muni d’un tampon d’éther
Pour lui retirer une tique
Fatidique
Evitant
Ainsi toute piroplasmose.
J’en aurai ma dose !
C’est sûr
Il m’aurait à l’usure.
Bref, beaucoup trop d’inten-
Dence et de temps.
Et en plus, s’il aboie comme un loup
On va avoir des ennuis
Avec les voisins du dessus et du dessous.
Alors, non merci !
Ha ! non, pas de dog
J’préfère mon blog.
Si vraiment tu tiens à me faire un beau
Cadeau,
Je te suggère
Cette idée saugrenue
Mais j’espère
Pas trop cucu :
Pourrais-tu (en lieu et place
De l’animal à quatre pattes)
M’offrir à Noël ou à une autre date
Pour que je me délasse
Un beau voyage,
Convenant à mon âge.
Pour l’hôtel, je te laisse le choix
Pourvu que ce soit
Un quatre ou cinq étoiles !
Ce serait fort au poil !
Le pantalon du pétomane
Il est heureux
Comme pas deux
Ce pantalon
Là.
Il est propre tout au long
De l’année.
Quelle chance il a !
En effet, son patron
Change de caleçon
Dix fois dans la journée.
Et, en plus, il écoute de la jolie musique
Quand son maître s’applique !
Le pantalon du pétomane
Il est heureux
Comme pas deux
Ce pantalon
Là.
Il est propre tout au long
De l’année.
Quelle chance il a !
En effet, son patron
Change de caleçon
Dix fois dans la journée.
Et, en plus, il écoute de la jolie musique
Quand son maître s’applique !
Novotel publie dans la presse une superbe photo couleurs, pleine page: un phoque albinos se prélasse sur un grand lit !
Si vous souhaitez passer vos nuits entre deux draps imbibés d'un tenace et délicieux parfum de poisson, alors, pour 89 euros la nuit seulement, réservez à www.novotel.com
vous serez servi et vous m'en donnerai des nouvelles.
Je dis aux speakerines :
de la télé, vous êtes les reines .
Mais cessez de laisser vos seins
monter à l'avant-scène .
C'est à dessein,
je sais .
Vous êtes en service commandé .
C'est pas qu'c'est pas beau .
On regarde vos poitrines
exposées en vitrine
...et on n'écoute plus les infos .
Imitez donc Arlette Chabot .
Elle vous conseille
en bonne vieille...
copine !!
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
Organisé au Novotel,
Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
-tant
Un whisky pour tuer le temps.
Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
Avec ma sous
-chef de la comptabilité clients,
Bras dessus, bras dessous …
Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
Elle, je précise, mariée
Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
Elle nageait en plein bonheur .
Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
Je ne vous dis pas l’air
Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
Une seule fois .
M’ont pas attendu .
On aurait pu
Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
….lors d’un récent sommeil .
Mais si
Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
Organisé au Novotel,
Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
-tant
Un whisky pour tuer le temps.
Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
Avec ma sous
-chef de la comptabilité clients,
Bras dessus, bras dessous …
Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
Elle, je précise, mariée
Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
Elle nageait en plein bonheur .
Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
Je ne vous dis pas l’air
Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
Une seule fois .
M’ont pas attendu .
On aurait pu
Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
….lors d’un récent sommeil .
Mais si
Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
Organisé au Novotel,
Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
-tant
Un whisky pour tuer le temps.
Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
Avec ma sous
-chef de la comptabilité clients,
Bras dessus, bras dessous …
Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
Elle, je précise, mariée
Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
Elle nageait en plein bonheur .
Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
Je ne vous dis pas l’air
Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
Une seule fois .
M’ont pas attendu .
On aurait pu
Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
….lors d’un récent sommeil .
Mais si
Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
Organisé au Novotel,
Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
-tant
Un whisky pour tuer le temps.
Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
Avec ma sous
-chef de la comptabilité clients,
Bras dessus, bras dessous …
Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
Elle, je précise, mariée
Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
Elle nageait en plein bonheur .
Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
Je ne vous dis pas l’air
Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
Une seule fois .
M’ont pas attendu .
On aurait pu
Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
….lors d’un récent sommeil .
Mais si
Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
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Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
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Un whisky pour tuer le temps.
Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
Avec ma sous
-chef de la comptabilité clients,
Bras dessus, bras dessous …
Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
Elle, je précise, mariée
Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
Elle nageait en plein bonheur .
Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
Je ne vous dis pas l’air
Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
Une seule fois .
M’ont pas attendu .
On aurait pu
Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
….lors d’un récent sommeil .
Mais si
Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !
L’action se passe en 1982, un certain vendredi d’octobre.
Cher Monsieur Alain Delon,
Ce que j’ai à vous narrer
N’est pas long.
Mais vous n’allez pas vous marrer,
Car l’autre jour à Grenoble,
Vous fûtes ignoble.
Vous montrâtes un manque de correction
Que je ne peux laisser passer.
C’est d’ailleurs la raison
Qui m’amène à vous adresser
Cette lettre publique.
Amis lecteurs, voici les faits.
Ils sont iniques.
Jugez plutôt, s’il vous plait :
A l’issue d’un séminaire professionnel
Organisé au Novotel,
Content d’en avoir fini,
Et de rentrer à Paris
J’étais avec une fille du bureau.
Vous, vous étiez au bar siro
-tant
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Il était un peu moins de 17 heures.
Nous, nous halâmes un taxi :
« vite à la gare, chauffeur ! »
Mais vous, sacré Delon, vous nous avez suivi…
Car
Vous rentriez, comme nous, par
Le TGV de dix-sept heures un quart.
Le temps d’acheter les tickets,
Nous l’avions manqué !
Le train suivant ne partait
Qu’à
Vingt
Et une heures. Hé bien,
Vous m’avez planté là,
Seul sur le quai,
Les bras ballants !
Et vous partîtes hardiment
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-chef de la comptabilité clients,
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Lecteurs, je vous dit tout :
Lui, le Delon, son chapeau sur la tête .
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Depuis quinze ans,
Mère de trois enfants,
Elle riait .
J’aurais juré qu’elle était sérieuse, fidèle .
Elle se voyait déjà au septième ciel !
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Vous, fidéles lecteurs,
Imaginez le tableau .
En deux mots :
Je suivais
Vingt mètres derrière .
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Que j’avais !
Se sont pas retournés vers moi
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Dîner tous les trois,
Se taper une cloche de roi !
Non, ils m’ont laissé tomber .
J’en fus bouche bée .
Mais je me suis bien vengé .
Pour vous donner une leçon,
Monsieur Delon .
A 20 h.50,je suis monté, pour voyager
Dans un autre
Wagon
Que le votre !
Chers lecteurs, tout ceci,
Vous vous en doutez,
Fût inventé
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Dans la réalité
Delon me la joue ainsi,
Je lui tire les oreilles !