F. Audrey Yalé
F. Audrey Yalé
Y a péril en ta demeure,
Busard, si tu fais pas silence
De bonne heure!
Busard,
On aimerait bien larder
« Ton art. » !
Cette buse empêche de buller !
Requête au batteur du Busard :
« Vous prendrez bien un peu de recul. » !
Que peut-on faire pour troubler
Ce trublion ?
Busard,
La populace
Se lasse
De ton tintamarre !
Arrête ta fanfare
Busard.
Laisses filer
Y a pas défilé !
Busard,
Fermez le ban !
Sinon gare
Au gorille.
Il viendrait à votre grill
A toute vitesse
Faire un pan pan
Des familles
Sur vos féfesses !
Busard, ne dis pas « bof… »
Ecoute le philosophe :
« Même les bornes ont des limites. »
Veille à ne pas être illicite.
O rage, O désespoir, au bruit ennemi !
Connu comme le loup blanc
.
(D’après l’anthologie des expressions populaires de Claude Duneton )
Du 17 au 19ème s. l’expression a connu un renforcement :
« Nous vous attendions, car vous êtes ici
Connu comme le loup blanc… »
(E..Debraux, 1823, voyage à Ste Pélagie,)
Clic-clac, kodiak !
Près d’Irati, au Pays basque,
Où le pastoralisme est très développé,
La réintroduction de l’ours est vivement
Combattue par les bergers
…Car eux, ils casquent,
Et sévèrement !
À Larrau et à Sainte-Engrâce,
Il est
Une association de défense des bergers
Dont l’objectif est : « De grâce,
Ne réimplantez pas de grands prédateurs. »
Cette association d’éleveurs
A rappelé dans un communiqué de presse :
1) Le pastoralisme cesse
« Si cesse l’éradication constante
Des espèces menaçantes. »
2) « La cohabitation entre humains et loups
Est impossible. » Un point, c’est tout.
Il ne reste plus qu'à implorer Apollon et Faunus, dieux protecteurs des bergers et des troupeaux !
La bête du Gévaudan, elle a d’ces dents !
Dans une campagne
Au nord de l’Espagne,
Le garou est assimilé au diable.
Les bergers de là-bas
Ont 65 expressions abominables
Pour nommer cette bête
Dont Esprit des tempêtes.
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Zoologie :
Les loups chassent en embuscade généralement
Et non en poursuite (Pour éviter de dépenser trop d’énergie)
Mais, quand il le faut, ils peuvent cependant
Courir plusieurs heures car ils sont très endurants.
S’ils poursuivent en meute des cerfs ou des sangliers
Ils savent que l’une de leurs proies finira bien par s’isoler…
Dans la meute, l’organisation sociale
Se répartit entre le mâle dominant
Et ses subalternes cynocéphales.
Le vétéran (n’étant donc plus dominant)
S’en va enseigner aussitôt
À un jeune loupiot
« La culture des loups ».
C’est fou !
Tous les deux, sans spleen,
Vont vivre en périphérie
Du territoire de leur meute d’origine.
Chez les loups, la règle est :
«Monogamie et fidélité. »
Authentique :
Le loups ne fait pas la différence
Entre bêtes sauvages et animaux domestiques
À cause de sa génétique myopie.
C’est immense !
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Une faim de loup
Au fond d’un val,
Dans une onde fraîche,
Avant de passer à table,
Notre loup pêche
Et avale
Son entrée : un bon poisson.
Comme plat
De résistance,
Le malfaiteur
Consomme
En abondance
Petits mammifères et rongeurs
Au dessert,
Il s’offre du raisin, mûr ou vert.
À la queue leu leu
Baribal
Quand un ours a faim, il lui
Arrive de rentrer la nuit
Dans une agglomération
Pour trouver son « magasin d’alimentation.»
Il représente alors évidemment
Un danger mortel pour les habitants,
Au moindre signe de danger pour lui,
Il grimpe dans un arbre ou fuit.
Pour s’en débarrasser
Ou on lui tire dessus à balles en caoutchouc,
Ou,
Sans finasser,
On l’abat
Carrément !
Ou, comme au Canada,
On tire de loin une seringue d’anesthésiant
Qui va se planter sous son poil rétif.
Quand le sédatif
A fait son effet,
On place le fauve dans un gros filet.
On attache le filet au ventre d’un hélicoptère.
Les 600 kilos de l’ours sont soulevés de terre.
On emmène la bête vers le Nord, à plus de 60 kilomètres,
La déposer, la mettre
Loin des habitations.
Là, on
Détache le filet. On attend.
Qu’il ait fini son dodo.
Alors seulement l’hélico écolo
Décolle, paisiblement.
Sur son territoire, l’ours blanc
Se nourrit des phoques qu’il chasse
En creusant des trous dans la glace.
Il amasse suffisamment de graisse pour hiverner
Et rester cinq mois sans manger.
Vous n’aurez pas mon grisbi pour vos grizzlis !
Les ours menés
D’Europe centrale
Aux Pyrénées
Est-ce bien normal ?
Ces pauvres émigrés,
Dépaysés, affamés,
Sont allés, pas bêtes,
Faire des emplettes
Avec leurs épouses
Dans la banlieue de Toulouse
En quête
D’aubaines chouettes.
On nous dit : « Ils sont herbivores, piscivores… »
Tintin ! …I’ commencent par des biftecks,
Pi ce s’ra des femmes, des mecs !
Vous allez voir comme ils dévorent !
Ces monstres, en s’faisant leur beurre,
Faute de miel, vont faire un malheur !
JE FAIS GRISE MINE DEVANT LEs GRIZZLIS
Cannelle,
L’ourse, celle
Des Pyrénées,
Est bel
Et bien cannée.
Ce fût un choc,
Pour elle !
Verts, attention !
Ce décès provoque
Des vocations :
À notre époque
D’intense chômage
(Peu importe l’âge)
Mieux vaut être trappeur
Que chômeur !
Jouer les Davy Crockett,
Chasser les grosses bêtes,
Quelle tentation !
Est-ce bien sage
Le retour à la vie sauvage ?
C’est pas d’l’écologie
Mais de l’idéologie.
La biodiversité n’est ni
Sainte religion, ni
Vraie richesse.
Alors qu’on cesse !
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Faux dicton
Ecossais :
« Quand les ourses
Font leurs courses,
Les saumons
Partent en fumée » !
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Vous allez en lire une bien bonne :
Au parc national de Yellowstone
Les 500 grizzlis, jeunes et âgés,
N’ont pas assez à manger.
Ils fouillent les containers,
Vident les poubelles.
Ça vous la baille belle ?
Attendez, ça dégénère :
Comme ils n’ont plus de truites ni à gober
Ni à donner à leurs bébés
Et que les moutons
Se font rares,
Ils croquent vaches, bisons …
Et même, c’est bizarre,
Ils dégustent par jour 40.000 papillons !
Ils adorent ces friandises
Ainsi que les pignons
Qui favorisent
Les grossesses de leurs femelles !
Ce qui davantage interpelle :
Non seulement l’ours détruit
Ce qui lui fait peur
Mais aussi,
Et c’est une horreur,
Il pille cabanes, dépendances
(Et lieux d’aisance ?)
Sans aucune gêne.
À Wapiti, les indigènes
Ont dû clôturer l’école de leurs enfants,
En fixant un grillage
Haut de trois mètres
Et long de trois cent mètres.
Vous devinez son usage !
Finissons
Par un mot d’humour :
Les loups attaquent les ours
Pour manger leur nourriture !
Cette observation n’est pas une imposture.
L’ours en peluche ?…
Des inconscients gèrent à Entremont-Le-Vieux
Le musée de « L’ours des cavernes ».
Pour attirer les curieux,
Ils n’ont pas hésité,
Dans leurs bulletins de publicité externe,
À inscrire : « Comme si vous y étiez…
Des paléontologues vous diront tout
Sur cet animal emblématique, pour 4,40 euros en tout » !!
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| | | n tout » !!
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