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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 07:57

Ce blog contient plus de 229 000 pages aux thèmes variés :

Politique, humour, écologie, musique, histoire, cinéma…

Il regroupe 38 000 articles qui ont été lus par 94 000 visiteurs

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:13

Une cuisinière « cordon bleu.»

Sous l’Ancien Régime, ce cordon bleu était celui de l’ordre du Saint-Esprit, fondé par Henri III le 31 décembre 1578.

Il était réservé à l’élite du pays, pas plus de 100 membres devant prouver 3 quartiers de noblesse. Le roi en était le grand-maître.

Au début du XXème siècle, la mode des cordons bleus se développa. Il y en eut pour les beaux esprits, pour les paquebots qui traversaient l’Atlantique en temps record, …et pour les cuisinières

 

« Une chaleur caniculaire. »

Canicule est une étoile de la constellation du Grand Chien. En latin « canicula » signifie « petite chienne.»

Du 22 juillet au 22 août, Canicule se lève et se couche en même temps que le soleil. Elle est donc l’étoile de la chaleur.

Les Romains, redoutant cette période de grandes chaleurs et voulant apaiser Canicule, lui offraient un chien roux (comme le soleil) en sacrifice.

 


« Côté cour, côté jardin. »

Dans le Mariage de Figaro, Beaumarchais dénonce par la voix de Figaro les injustices sociales, les privilèges et l’insolence des nobles. Or, il se trouve qu’un jour de 1784, aux Tuileries, les comédiens français répétaient la pièce. Leur scène regardait la Seine. Ils avaient donc côté cœur (à gauche) la cour du Palais des Tuileries et à droite un superbe jardin qui s’étendait jusqu’à la place Louis XV (aujourd’hui la place de la Concorde).

À gauche : la Cour.

À droite : le jardin.

Dorénavant, le côté cour serait le côté de la scène qui se trouverait à gauche de l’acteur et le côté jardin celui qui se trouverait à sa droite.

 

(D’après Gilles Henry, L’habit ne fait pas le moine, Ed. Tallandier 2003)

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 08:58


472551926_091dac64e9.jpgChaque fois qu’à la chasse

Le baron tuait des bécasses,

Il les rapportait aux cuisines du château.

(Il se régalait de ces oiseaux

Et en offrait à ses invités)

À la fin des diners,

Il rangeait les têtes

Sur une grande assiette.

On lui apportait un peu de graisse.

Commençait alors la grand-messe !

 

Il oignait les têtes,

Les fixait sur des lancettes

Qu’il piquait sur un bouchon.

Il faisait tourner sa construction

D’un coup de doigt

Tous les convives comptaient

Un, deux, trois…

Quand le tourniquet s’arrêtait

Le bec d’une des bécasses pointait

L’invité qui allait se régaler.

 

 

Le baron grillait alors à la bougie

Les petits crânes. La graisse crépitait.

La peau rissolée fumait.

Le chanceux dégustait à l’envi.

Les convives trinquaient à sa santé.

Et quand le vainqueur avait terminé,

Il devait raconter

Une histoire drôle aux déshérités.

 

 

Paulin ÉPOULOTE

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 Un poème jamais ne valut un diner.

J. Berchoux

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 09:43


 

UN NORMAND

 

Pendant notre voyage, ma compagne

Ne regardait point la campagne.

Mais soudain elle sourit :

-Ah !, voici une chose inouïe :

La chapelle du père Mathieu.

 

Je la regardai, l’œil curieux.

Elle me donna ces précisions :

-Mathieu, dit « Père-la-Boisson »,

Est un ancien sergent

Qui unit la grosse blague militaire

À la malice finaude du Normand.

Grâce à l’habileté d’un clerc,

Il devint chef-concierge

De cette chapelle dédiée à la Vierge,

Fréquentée par les filles enceintes.

 

Mathieu a même osé

Baptiser

Une statue de la sainte,

Marraine du pieux centre :

Notre-Dame-Du-Gros-Ventre.

Il ne croit guère à sa patronne

Mais il s’y cramponne

De peur d’être excommunié

Et il la ménage par intérêt financier.

 

Il vient de composer une prière,

Chef d’œuvre d’humour involontaire

Où la bizarrerie

Se mêle à la bigoterie.

Voici cette oraison étonnante :

« Protégez votre servante,

Bonne madame la Vierge Marie,

Patronne des filles mères

En ce pays et par toute la terre.

Moi qui ai fauté dans un moment d’oubli,

Recommandez-moi surtout


À votre Saint Époux.

Ne me jetez pas la pierre.

Intercédez auprès de Dieu le Père

Pour qu’il m’accorde un bon mari. »

 

L’évêché ayant mis son veto,

Mathieu vend sa litanie

Sous le manteau.

Elle passe pour salutaire

À celles qui, demeurées célibataires,

La récitent avec onction.

 

Comme sa Patronne

Ne lui procurait pas une rétribution

Suffisante, Mathieu en personne

Fit preuve d’imagination :

Il façonna de ses mains

Les statues de plusieurs Saints

Sensés guérir diverses maladies

Et les peignit en bleu-gris.

 

Son négoce devint si prospère

Que les places de rangement manquèrent

Dans la chapelle.

Il a donc bâti à côté un magasin

Pour y entreposer les saints.

 

Il est souvent  questionné par les fidèles :

-Qué saint est l’meilleur pour les oreillons ?

-Y a saint Osyme qu’est bon.

Y a aussi Gervais

Qu’est pas mauvais !

 

Puis Mathieu s’est mis à boire.

Il est gris tous les soirs.

Et de son ébriété, il note les degrés

Sur le saoulomètre qu’il a inventé.

C’est devenu sa principale activité.

La chapelle ne vient qu’après !

Par exemple, il dit :

-D’puis lundi,

J’ai pas passé cinquante-deux.

Ou :


-J’étais entre trente-neuf et quarante-deux…

Ou :

-J’me croyais dans les cinquante,

V’là qu’j’me vois dans les soixante !

Ou

Il avoue

-J’avais bien soixante-huit, soixante-dix !

Il affirme n’avoir jamais atteint

Quatre-vingt

Mais comme ses observations

Cessent d’être précises

Quand il a passé soixante-dix,

On ne peut se fier à ses affirmations.

Lorsqu’il reconnait soixante-dix,

Soyez tranquille, il est vraiment gris.

Dans ces moments-là, Claire,

Sa femme, se met en colère :

-Bougre d’ivrogne, cochon !

-Veux-tu m’laisser !

Gueule pas. Sinon

J’vas te rosser.

Tant qu’j’ai pas atteint l’mètre,

Y a pas d’mal. Si j’passe l’mètre,

Là, j’te permets de moraliser !

 

Nous, on franchissait

Le seuil de la chapelle,

Quand deux clientes lançaient cet appel :

-Auriez-vous un Saint Irénée ?

-J’vas vous donner ça.

Mathieu disparut puis revint consterné.

Il levait les bras :

-J’sais pas

Oùsqu’il est ; je l’trouve pas !

Alors sa femme lui dit :

-C’est-y pas celui qu’t’as pris

Pour boucher l’trou d’a cabine à lapins ?

-Nom de nom, ça s’peut ben !

 

Avec mon amie, on suivit Mathieu.

Irénée était bel et bien

Piqué en terre comme un simple pieu.

Il servait d’angle à la cage des lapins.


Les clientes alors s’agenouillèrent,

Et se mirent en prière.

459822202_3c2f8b88d1.jpg

-Vous v’là dans la crotte,

J’vas vous chercher une botte

De paille comme prie-Dieu,

Dit Mathieu


Qui revint tenant aussi un litron :

-Buvons !

Avec des amis,

Faut aller au moins à soixante-six !

 

Signé du pseudo : Gérard Manvussa

 

 

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La foi est le triomphe de la théologie sur la faiblesse humaine.

Voltaire

 

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 Aux éditions EDIFREE, déjà parus :

Tome 1 (34 contes)

Tome 2 (40 contes)

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:07


 

 

Le Busard

Tape sans cesse

Sur sa grosse caisse.

Que croyez-vous qu’il advint ?

Rien.

Les voisins

Chagrins

Ne savaient

Plus à quel saint

Se vouer.

Qu’ils reprennent du poil de la bête.

Il y aura bien une fin

A la fête.

 

Police, mairie, oyez :

« Nos oreilles sont encore broyées,

Nous demeurons des victimes

Quoi que nous fîmes.

Lûtes-vous nos missives 

Relatives

Aux nuisances en live ?

Vous occupâtes-vous de nos réclamations ?

Pour faire taire le Busard

Avez-vous été à notre écoute ?

On a des doutes

Sur l’efficacité de l’administration.

Ou est-ce malencontreux hasard ? »

 

Busard, mon sire,

Combien faut-il de boules de cire

Pour amoindrir

Ta ire ?

 

On déguste.

C’est pas le must

C’te zizique plein pot.

De plus, adieu l’dodo !

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 09:27

Lu sur Agoravox le 4/1/2012

La « TVA sociale » est un thème controversé qui va finir par devenir une mesure incontournable et une fois mise en place, il sera difficile de revenir en arrière ? Pour faire passer une telle mesure, il faut un contexte de crise et une propagande mensongère d’autant plus facilement acceptable qu’elle sera présentée de manière simpliste, tronquée, faussée et que quand la crise est présente, les craintes annihilent la raison et l’opinion est prête à gober n’importe quel mensonge. Le principe de cette TVA, c’est de remonter de plusieurs points le taux standard qui est de 19.6 pour transférer, dit-on, le financement de la protection sociale depuis le travail vers le consommateur. Ce transfert aurait pour effet de rendre compétitifs les productions françaises et de renchérir les importations de produits à bas coûts. Toute cette rhétorique représente une somme de contresens et de mensonges dignes d’un système totalitaire.

Point 1. La protection sociale serait financée par le travail. C’est faux, sauf si la protection sociale est réduite à l’assurance chômage. La solidarité nationale, et on ne va pas jouer sur les mots, repose entre autres sur des tas de dispositifs, fiscalité locale, impôts sur le revenu, CSG, RDS, etc. L’idée qu’on prend de l’argent sur les travailleurs pour le mettre dans une cagnotte et le répartir vers le RSA, l’ASS, l’AHH, La Sécu etc. est fausse. D’ailleurs, le principe de la solidarité repose sur une indistinction de l’imposition. Il y a une assiette et des dépenses. Les deux sont votées par le Parlement sur proposition du gouvernement. Depuis la fameuse vignette pour les vieux, l’opinion a été préparée à consentir à des impositions ciblées ce qui est une hérésie en politique. On se souvient de la journée de travail supplémentaire pour les vieux et la canicule. Les ressorts de la rhétorique de la TVA sociale sont erronés dès le départ. Mais c’est voulu. C’est le principe même de l’escroquerie intellectuelle érigée en mensonge politique.

Point 2. Le travail sera mieux rémunéré si le travailleur a moins de charges sur la fiche de paye. C’est partiellement faux sur un point. Cela suppose que les salaires augmentent or, si cette réduction de charge a pour objectif de rendre plus compétitif les produits français, les entreprises doivent répercuter cette baisse de charge sur les produits pour les rendre moins chers à l’exportation. Vu l’expérience des restaurateurs et le résultat sur les tarifs de la carte, on peut être dubitatif sur cette baisse de coût. Par ailleurs, les consommateurs sont aussi des travailleurs et si la TVA passe à 23 ou 25, eh bien ce coût de la protection sociale sera financé indirectement par les travailleurs qui paieront plus cher ce qu’ils veulent acheter, étant entendu que les produits vendus en France sont souvent importée et ne sont pas forcément à bas coût. Exemple des écrans plats ou des smart phones.

Point 3. Il faut rendre plus chers les produits importés à bas coût. Là on se fout carrément du Français moyen, à moins qu’il ne soit un illettré du calcul mental. Une chemise venue de Chine vendue 5 euros sera toujours à bas coût, même avec une TVA augmentée à 25 %. Parce que 5 % de TVA supplémentaire sur ce produit, cela représente un prix final de 5.25 euros. En plus, l’hypothèse 25 serait hautement improbable. Pour mémoire, la TVA en France se situe au dixième de point près au niveau de la moyenne européenne.

Point 4. Ces exonérations de charges, elles iront pour l’essentiel dans la poche des entreprises. Car la plupart des multinationales et des PME françaises n’ont pas besoin de mesures spéciales pour continuer à exporter. Cette TVA sociale permettra de sauver quelques centaines de PME et quelques milliers d’emplois. C’est tout et d’ailleurs, Alain Madelin s’est exprimée sur ce sujet en affirmant que l’incidence de ce dispositif est marginale et que la TVA sociale n’a aucun intérêt pour préserver l’emploi. Ce qui n’empêche pas Hervé Morin de désigner ce dispositif comme une TVA emploi.

Point 5. Au final, les Français paieront l’addition et la TVA sociale risque d’être un moyen détourné pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Le pouvoir d’achat baissera et ce sera la « TVA » du gagner moins car on perd de l’argent si les produits sont vendus plus chers. Mais c’est présenté par nos communicants comme une mesure vertueuse au service de l’emploi. En vérité, c’est un troisième plan de rigueur présenté et conçu pour ne pas apparaître tel aux yeux de l’opinion publique. Conclusion. Si cette escroquerie passe, il n’y a plus rien à espérer de la politique et le PS est pour une fois du côté de la vérité en présentant la TVA sociale comme une faute économique et sociale.

Pour finir, on ne peut pas priver le citoyen d’un éclaircissement idéologique. Cette mesure vise à favoriser les conditions d’un milieu social, technique et productif afin de privilégier ces espèces modernes, à échelle suprahumaine, que sont les entreprises industrielles. L’homme est l’instrument du productivisme, de l’économisme et bientôt, du totalitarisme technologique.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 09:20
Balthazar, le célèbre critique littéraire, recommande d’excellents livres à prix mini qui viennent de paraitre aux éditions EDIFREE. (http://www.edifree.com
Je le cite de mémoire:
« Le premier volume reprend plus de 30 contes de Maupassant, transformés en bouts rimés courts.
Il s’intitule « quel est cet imbécile qui a osé mettre en vers les savoureuses nouvelles de Guy de Maupassant ? »
Vu le succès considérable de ce livre, l’auteur a pondu un tome II, intitulé : « Quel est ce cornichon qui persiste… » et un tome III est en préparation.
Un autre ouvrage est un petit dictionnaire étymologique farfelu. Son titre : « ni vu ni connu » (et pour cause !)
Il contient plusieurs centaines de définitions de A à Z, finement railleuses et surprenantes.
Balthazar vous conseille vivement d’aller sur le site WEB d’Edifree, rubrique Dubruel.
« Vous lirez quelques pages …et vous m’en direz des nouvelles !!
Vous allez tellement en avoir l’eau à la bouche que vous ne pourrez pas résister à les télécharger ou mieux à les acheter puis les ajouter dans votre bibliothèque auprès des quatre précédents tomes de cet auteur si sympathique, si talentueux !!
. C’est simple et léger comme une bulle de champagne.
Moi, Balthazar, je dis : chefs d’œuvres »  Fin de citation.
Lisez aussi :
« La peau de Napo », libelle qui fait découvrir quelques aspects peu connus de la personnalité de Napoléon.
« Recueil de citations », une compilation de savoureux mots d’auteurs

 

Etc.
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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 07:38
Les remèdes de grand-mère : ça marche
  Pour soigner les petits bobos et régler les contrariétés du quotidien, il y a les remèdes de grand-mères !

Que ce soit pour soigner un petit rhume, enlever une tache de rouille, ou chasser les mauvaises odeurs, les trucs et astuces de grands-mères fonctionnent à merveille. Des petits secrets qu'il suffit de connaître tout simplement !

La santé avant tout. Vous avez mal à la gorge ? Avant de courir chez le médecin ou de prendre un sirop oublié dans votre placard depuis 6 mois, faîtes-vous une bonne infusion maison ! Rien de plus simple : en l'occurrence, il vous suffit de faire bouillir de l'eau, d'y ajouter du miel au tiers. Vous pouvez également rajouter du citron, qui a des vertus antiseptiques puissantes. Si vous n'aimez pas le miel, vous pouvez également infuser du thym.

Pour lutter contre l'acné, rien de très original mais le remède a fait ses preuves : coupez un citron en deux, et se l'appliquer plusieurs fois par jour sur les boutons. Ils pourraient bien avoir disparu dès le lendemain.

Enfin en cas de brulure par exemple, appliquez sur la partie lésée une pomme de terre coupée en deux. Vous pouvez également râper la chair et l'enrouler dans une gaze.

Le secret des dents blanches. Qu'on se le dise, nos ancêtres n'avaient pas nécessairement les dents moins blanches que nous. Le blanchiment des dents en institut n'existait pas, mais cela n'empêchait pas de garder un sourire éclatant. Le bicarbonate de soude ou bicarbonate de sodium est un produit vieux comme le monde qui a fait ses preuves. Ajoutez une pincée de bicarbonate sur votre dentifrice et brossez-vous soigneusement les dents. Faîtes-cela quelques jours environ deux fois par mois. Ce produit vendu en pharmacie a un inconvénient, il a mauvais goût. Mais comme dit l'adage, il faut souffrir pour être beau.

Un produit détachant miracle. Ce savon 100% biodégradable vous évite d'utiliser des produits toxiques d'entretien. Il est parfait pour nettoyer les sols comme le parquet, lino et carrelage, dilué dans de l'eau. Avec ses propriétés dégraissantes, il vous permet également de récupérer des vêtements dotés de taches coriaces. Dans ce cas, retournez sur l'envers votre vêtement taché, et appliquez du savoir noir sur la tache. Faîtes pareil sur l'endroit. Après avoir frotté, vous n'avez plus qu'à mettre votre linge à la machine. Propreté garantie ! Sang, graisse, huile, les saletés les plus difficiles à éliminer auront disparu ! Vous en trouverez facilement dans les magasins de bricolage ou dans les enseignes bio.

Halte à la fumée et aux mauvaises odeurs ! Si vous adorez cuisiner ou qu'au contraire la faiblesse de vos talents culinaires est telle qu'une odeur de cramée se dégage facilement de chez vous, il y a un remède très simple. Il vous suffit de verser du vinaigre blanc dans un récipient que vous laisserez dans la pièce. Les mauvaises odeurs seront absorbées. Faites de même dans votre frigo. Le lait peut également y remplacer le vinaigre blanc.

Pour trouver le remède de grand-mère adapté à votre situation, vous pouvez consulter les sites trucsdegrandmere.com, remedesdegrandmere.com ou encore l'astucerie.

 

Natacha, rédaction MaNews

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 08:58

 

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LE GÂTEAU

 

 

Elle s’appelait madame Anseur, disons,

Pour qu’on ne découvre pas son vrai nom.

 

Elle ne recevait que des hommes supérieurs.

Etre reçu chez elle, constituait un honneur.

Son mari jouait un rôle de satellite obscur.

Etre l’époux d’un astre est une épreuve dure.

 

Cependant ce mari-là

Eut l’idée de créer un Etat dans l’Etat.

Sa femme recevait.

Lui aussi recevrait.

 

A l’agriculture il s’adonnait.

Son public l’écoutait.

Ses amis venaient

Les jours où sa femme invitait,

De sorte qu’on se mêlait.

Ou plutôt non, on formait

Deux groupes bien

Distincts. Madame et ses académiciens

Occupait le salon Régence.

Monsieur se retirait au fumoir

Avec ses connaissances.

Ironiquement et par caricature,

Mme Anseur appelait le fumoir :

 « Le salon de l’Agriculture »

Les élites du salon dédaignaient

Les agriculteurs jugés trop niais.

 

Les réceptions s’effectuaient

Sans frais : une brioche et du thé.

Voilà tout.

Monsieur eut préféré de beaucoup

Deux brioches, une pour le salon,

Une autre pour le fumoir.

Mais madame fit une juste observation.

Cette manière de voir

Indiquerait trop clairement

Deux réceptions. Deux clans.

Monsieur n’avait pas insisté.

Une seule brioche sera apportée.

Mme Anseur en réservait les honneurs

A son Académie

Et passait ensuite la pâtisserie

Aux agriculteurs.

 

Or ce gâteau,

Fut bientôt

Un sujet d’observation :

La maitresse de maison

Confiait cette mission 

A l’un des invités du salon.

Etre découpeur

Quel honneur !

Et la fonction entrainait de la supériorité,

Une sorte de royauté.

Le sceptre était le couteau,

L’emblème était le gâteau.

 

Le découpeur régnant était remarqué

A ses attentions marquées

Envers la maîtresse de maison.

On appelait ces heureux du salon

« Les favoris du gâteau brioché »

Lorsqu’un favori s’attendait à être muté,

Montait dans l’Académie une nervosité affichée.

Puis l’heureux élu était félicité

Aucun laboureur, bien évidement,

N’eut droit à ce privilège de favori

Et Monsieur était évincé, naturellement

 

La brioche fut découpée par une série 

De  poètes, de musiciens, un président…

Puis un grand professeur calculaient

Les portions pendant quelque temps.

Un ambassadeur prit le relais.

 

Pendant qu’un favori régnait

Chacun témoignait

Une grande considération à M. Anseur.

Mais à l’heure

De la chute, il passait le couteau

Au suivant et se mêlait de nouveau

Dans la foule des admirateurs

De la « belle madame Anseur ».

Cet état de choses dura longtemps,

Longtemps.

Mais les comètes aussi palissent,

Perdent de l’éclat, vieillissent.

De fait, diminua l’empressement

Des découpeurs, forcément.

Mme Anseur avait beau manifester                      

Politesse, amabilité,

Hélas, on coupait à regret.

On conservait la charge contre son gré.

Les élus devinrent rares,

De plus en plus rares.

Pendant un mois, ô prodige, M. Anseur

Ouvrit le gâteau baladeur.

Puis il s’en est lassé.

L’on vit alors Mme Anseur, blasée,

Découper elle-même.

 

Le lendemain, elle força un invité,

- Un pénultième ?-

Qui n’osa point se rétracter.

Le symbole étant connu de tous,

On se regardait en dessous

Avec des yeux de pharisiens.

Couper la brioche n’était rien

Mais les privilèges qui y étaient

Liés, maintenant épouvantaient.

Alors dès que le plateau paraissait,

Les académiciens passaient

Dans le fumoir se mettre à l’abri

Derrière le mari

Qui souriait tant et plus.

 

Les années passaient.

Et personne ne découpa plus.

Or un soir, un homme se proposait.

De la brioche, il ignorait le mystère.

Tous, sauf lui, se retirèrent.

-«Vous acceptez de découper ? »

-« Je suis ravi de l’honneur de participer

Avec le plus grand plaisir. »

L’époux, surpris, se mit à rire.

L’assistance s’étonnait.

Le jeune homme ne comprenait

Ni les gracieusetés discrètes

Ni l’espoir de reconnaissance muette

Que témoignait la maitresse de la maison

A son attention.

La soirée suivante, il eut l’air préoccupé.

Inquiet, il regardait l’assemblée huppée.

Il comprit quand sonna l’heure du thé.

Le valet parut, Mme Anseur, folle de gaité,

Saisit le plat, chercha des yeux son jeune ami.

Mais il était parti…

Au fond du fumoir. Elle fit une approche

« Mon cher monsieur, lui dit-elle,

Voulez-vous découper cette brioche ? »

Il balbutia et rougit jusqu’aux oreilles.

Alors, pris de pitié, monsieur Anseur

Se tourna vers madame Anseur :

« Voudrais-tu, charmante créature

Ne point nous interrompre,

Quand nous causons agriculture. »

 

Depuis, personne n’a plus à rompre

La brioche de malheur

De madame Anseur.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 07:37

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2773256473_fc110f5e7a.jpgLE CHAT BOTTÉ

 

Dans un ancien temps,

A l’heure de sa mort,

Après avoir récité le confiteor,

Un meunier légua à ses enfants :

Le moulin

A Célestin,

L’âne

A Diane

Et son chaton

A Anton.

 

Ce dernier se dit :

« Les deux ainés

Pourront gagner

Leur vie.

Mais moi,

Anton, une fois

Le chat mangé,

Ma vie sera abrégée

Pour de bon ! »

 

Alors, le chat lui répond

Du tac au tac

«Mon maître, vous m’êtes agréable.

Donnez-moi un cordon, un sac

Et des bottes imperméables.

Vous allez voir la scène !

Je vais dans la garenne

Là-bas, y a pleins d’lapins.

J’vas en attraper un. »

 

Chat Botté met une carotte

Dans son piège et clac

Un lapin passe, rentre dans le sac

…Et grignote.

Tout à trac

Le chat chasseur

Tire sur le lacs

Pour le fermer

Et piéger le rongeur

Trop gourmet.

 

Tout fier, Chat Botté débarque

Au château du monarque.

Il lui fait grande révérence

Et dit : « Excellence,

Voici un lapin exquis 

Que monsieur le marquis

De Carabas, mon maître,

M’a chargé de vous remettre. »

-« Tu le salueras

Et le remercieras. »

 

Le jour suivant, d’emblée,

Chat Botté pose le sac

Empli de grains de blé

Au milieu d’un champ. Clac !

Le mistigri

Prend deux perdrix.

Et va les apporter au roi.

 

Sachant qu’à chaque fois,

Il va recevoir

Un bon pourboire,

Le Chat assez vénal

Livrera au palais royal

Tous les gibiers qu’il a pris.

Un soir il apprit

Que le roi et sa fille allaient

Le lendemain se promener sur l’allée

Qui longea la rivière.

 

Aussitôt notre compère,

Ce chat profiteur et manipulateur

S’en va encourager

Son maître : «Allez nager

Demain à l’heure

Et à l’endroit magnifique

Que je vous indique.

Votre fortune sera faite

Et nous ferons la fête ! » 

Cet ordre parait inouï

Au marquis, mais il obéit

Et sans rechigner

Accepte d’aller se baigner.

 

Le lendemain, à une minute près,

Le marquis est en place, fin prêt.

Passent alors en grand arroi

La princesse et le roi.

Alors, le Chat très efficace

Hurla : « Regardez, c’est Carabas.

…Au secours ! Il se noie ! »

Reconnaissant Chat Botté, le roi

Ordonna à ses gens :

-« Allez vite, c’est urgent !

Sauvez cet homme du courant. »

Alors, le Chat accourant

Auprès du roi, lui dit:

« Sire, des bandits

Viennent subrepticement

De voler les vêtements

De mon maître ! »

En fait,

Le chat venait

De les faire disparaître

En les cachant dans un boqueteau.

Le roi ordonna aussitôt

D’aller quérir un bel habit

Pour monsieur le marquis.

 

La fille du roi trouva

Le sieur de Carabas

Fort à son goût :

Il était beau, doux,

Bien fait. En un mot : rare.

De son côté,

Carabas lui avait jeté

Des regards

Si respectueux,

Et si affectueux

Qu’elle en devint immédiatement.

Amoureuse. Le roi, lui aussi conquis,

Pria donc le marquis

De venir discuter

En ses appartements.

 

Plus tard, Chat botté

Voyant un paysan qui fauchait

Lui dit : « Si le roi s’approchait

Et te demandait à qui

Est cette propriété,

Réponds-lui : au marquis,

Majesté. »

C’était bien deviné

La tête couronnée

Longeait ce pré

Peu de temps après

Et félicita Carabas :

-«Vous avez là

Un bien bel héritage. »

-«Sire, cette terre a l’avantage

De rapporter abondamment

Tous les ans.»

 

Ensuite, Chat Botté

Rencontra des moissonneurs : 

-« Si vous n’allez pas avec célérité

Dire au roi, vous le voyez là-bas,

Que cette étendue de verdeur

Appartient à Carabas,

J’en serais vraiment très fâché

Et vous serez hachés

Par mes hommes

Comme

Chair de pâté. »

Par un curieux hasard, Sa Majesté

Avait justement porté

Ses pas

Vers cette terre,

Après avoir traversé la futaie.

Et il demanda quel en était

L’heureux propriétaire.

-« C’est le marquis de Carabas. ».

 

Alors le chat qui précédait l’équipage

Du monarque tenait toujours le même langage

A ceux qu’il croisait.

Et le roi se plaisait

De nouveau à féliciter

Carabas. Enfin, Chat Botté

S’approcha d’un superbe château

Bordé d’une grande pièce d’eau,

Propriété d’un ogre fort aisé

Et magicien à ses heures.

Les terres que le roi avait traversées

Tout à l’heure

Dépendaient aussi de ce château.

 

Chat botté, aussitôt

Demanda à être reçu

Par cet ogre-magicien et si cossu.

-« On m’a dit, est-ce faux,

Que vous savez sans bouger

Vous changer

En toutes sortes d’animaux,

En lion, en éléphant… ?»

L’air triomphant,

L’ogre répondit: « C’est vrai.

En voici la justification,

Regardez-moi de près :

Ne suis-je pas devenu un lion ? »

 

-« Avez-vous le pouvoir aussi

De vous transformer ainsi

En petits animaux : souris, rats… ?

Personne ne le croira !

C’est impossible ! »

L’ogre reprit : « Impossible ?

Voici : je me change en souris. »

Chat Botté sourit,

Se jette en un temps record

Sur la bestiole grise…Et la dévore !

 

Sur ces entrefaites,

Le roi arrivait en tête

De son cortège

 

Le chat, fin stratège,

Lui parla avec feinte politesse : 

« Que votre Altesse

Nous fasse la grâce

D’entrer chez le sieur de Carabas. »

 

Le roi entra,

La princesse à son bras.

 

En leur honneur,

Fut servi à treize heures

Un repas très copieux

Et vraiment délicieux.

 

De ce déjeuner exquis,

Offert par le marquis,

Le roi sortit enchanté.

Comme il avait été aussi épaté

Par toutes les propriétés

Et les qualités

De Car            abas, il lui proposa

Sans plus attendre,

De devenir son gendre.

Carabas accepta.

 

Le chat devint grand notable.

Mais il ne fut jamais plus capable

De courir après les souris

Ou de manger des rats même petits !

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