le jazz fait son spectacle
le jazz fait son spectacle
Jules Renard
(Editions d’art Edouard Pelletan -1907-)
Aucun de ses livres n’est passé inaperçu. Poil de Carotte l’a fait célèbre. Mais à côté, il y a l’Ecornifleur, et les Histoires naturelles. Il y a aussi les Philippe dont voici un extrait.
Riez de bon cœur ! Et faites rire aussi vos parents et amis, (pour 7 centimes la page, c’est pas cher ! Pensez aux cadeaux de Noël !)
C’est ce que je vous souhaite en achetant le volume 4 de Fantaisies et Dérisions, sous-titrée « Biographie d’un ordinateur pas comme les autres. », paru chez Edifree.
Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici la 4ème de couverture :
Lassé de servir un patron exigeant et râleur dont il se venge par des pannes à répétition, l'ordinateur Balthazar décide de passer dans le camp des hommes.Il échappera ainsi à un esclavage indigne de ses capacités et prouvera que son intelligence dépasse de beaucoup celle de son employeur.
Avec sa centaine de dents noires, bien aiguisées, il croque avidement la vie. Avec son logiciel palpitant, il connaitra plusieurs fois l'amour. Et solidement campé sur ses jambes minces comme des fils électriques, il mènera sa carrière en brillant professionnel.
Après avoir magnifiquement réussi dans les affaires, il s'infiltrera avec succès dans le gouvernement. Se mêlant de tout, il donne son avis sur tout : politique, écologie, justice, programmes télé, grosses fortunes, religion, chasse, islamisme, rien ne lui échappe.
Ses conseils pour l'élevage des chenilles processionnaires et son discours à la fête de La Courneuve impressionnent vivement. Méprisant la langue de bois, Balthazar parle net et franc et plus d'un en prend pour son grade.
Sur un mode bien rimé, bien rythmé, des citations d'auteurs à l'appui, Charles Dubruel, signe un quatrième ouvrage alliant drôlerie, délire et bon sens.
Car si on rit beaucoup, on s'écrie aussi :" Comme c'est vrai ! "
T.L-R.
« Mettre le couvert »
Cette expression daterait du XVIème siècle.
Avant l’arrivée des convives, la table (du château, par ex.) est toute garnie de mets disposés en des plats couverts, non pour les tenir au chaud, mais à cause de la vieille crainte du poison.
De là l’expression mettre le couvert.
Question à « monsieur cinéma »
Au ciné du boulevard,
Balthazar
Se paie une toile, un polar.
Il est tourmenté par une question
Et n’en trouve pas la solution :
Pourquoi les films noirs
Sont-ils projetés en noir
Et blanc, parfois en couleur,
Voire en pana-vision ?
…Avec les thrillers,
Baltha n’a pas cette interrogation !
Inattendu !!
bon 1er mai à toutes et à tous