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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 08:11

 

Quelques grands écrivains, grands morfals.

(d’après Claude Berton)

 

BALZAC : le menu d’un de ses diners :

 

Hors d’œuvre

8 douzaines d’huitres d’Ostende

12 côtelettes de prés-salés au naturel

Un caneton aux navets

Une paire de perdreaux rôtis

Une sole normande

Entremets

Fruits

Café et liqueurs

 

(Vous avez remarqué : Balzac n’a pas touché aux fromages !)

 

 

Théophile Gautier affirmait que l’écrivain devait manger beaucoup. Pour sa part, il était réveillé chaque matin par une envie, disait-il, de viandes rouges. Envie qu’il satisfaisait par un déjeuner substantiel et copieux.

 

Victor Hugo était un gros mangeur (du moins pendant la seconde  partie de sa vie). Dans son journal, Edmond de Goncourt raconte qu’à 80 ans, Hugo avait conservé une mâchoire si solide, un estomac si robuste, qu’il mangeait une orange après y avoir introduit un sucre et d’une bouchée broyait tout : le zeste, le sucre, l’orange entière.

Il arrivait à avaler une côtelette entière, avec l’os, qu’il broyait dans ses dents de fer.

(Voilà qui devait épater ses petites copines !)

 

Alexandre Dumas ne s’arrêtait pas à la confection des macaronis à l’italienne ; dans cette préparation, il était inimitable ;  mais il tournait la broche, liait les sauces, assaisonnait les gibiers… Chacun sait qu’il a écrit un livre de recettes culinaires.

 

Stendhal adorait les macaronis.

 

Flaubert buvait et mangeait énormément.

 

Renan était gras, très gras.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 07:35

Sainte-Hélène, l’île.

 

 

Quand Napoléon était captif dans cette île, les anglais appelaient les natifs de Sainte-Hélène « les Yamstocks », mangeurs de yams (les ignames).

 Ils avaient la réputation d’être de grands naïfs.

 

Cipriani qui faisait partie de l’entourage de l’empereur a dit : «  je ne crois pas en Dieu, car s’il existait, il n’aurait pas laissé vivre un homme qui a fait tuer tant de millions d’êtres. »

 

(O. Aubry, op. cité)

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 10:40

 

Les aventures de Balthazar N°9

 

Alors, aujourd’hui, Balthazar

Pique un fard.

Il en a marre

De la téloche

Vraiment trop moche.

Il choppe la direction du CSA

Et va changer tout ça :

Les Derrick,

Les Cordier, juge et flic,

Et autres séries éculées.

Les coups de pistolets,

Les jeux simplets,

En veux-tu, en voilà,

Basta !

Les comiques attristants,

Les bêtisiers abêtissants,

Les « fermes », à fermer !

Les films hindous, japonais,

Jamais! 

Beaucoup trop de foot,

Les gens s’en foutent.

Morandini,

Fini !

Les pornos,

No.

Valérie Damidot

Et sa déco-brico,

au dodo! 

Les « seasons » interminables,

Inacceptable !

Les navets,

A enlever.

Les films sans étoile :

A ôter de la toile.

 

Balthazar ne veut pas

Faire de l’audiovisuel

Pour intellectuels.

Non, mais il proposera

De la qualité.

Et l’audimat grimpera

Sans difficulté.

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 07:59

Gourmandise littéraire

 

Ah, Madeleine,

Quel énergumène !

Si Proust avait préféré

La brandade de morue

A sa pâtisserie ventrue,

Les portugais se réjouiraient.

 

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 07:47


 



4300492490_292c811733.jpg


La moutarde de Mont-Aunez

Es-Dijon

Est, dit-on,

En train de décliner.

La société a la corde au cou.

Toujours sur les bons coups,

Baltha rachète l’enseigne.

Pour lui, tout baigne !

Il reprend donc l’affaire

Pour le franc symbolique.

Il va en faire

Un commerce diététique fantastique,

Dynamique, que dis-je : mirifique.

 

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 07:25

Les aventures de Balthazar, suite N°7

 

De récentes dispositions (1)

Légales donnent à Baltha l’occasion

De se faire plein de thunes,

De quoi se payer la lune.

Il va vendre 28 millions

Détecteurs de fumée

Et ainsi dégommer

Le leader

Du secteur,

« Sécurit ».

Comme tout lui sourit,

Il a racheté

Le géant chinois « Protect-Tai »,

Et construit, en homme avisé,

Une usine automatisée

Non seulement en Roumanie

Mais aussi en catimini.

 

 (1) Avant 2015, tous les appartements, toutes les maisons devront être dotés de détecteurs de fumée. (Agence France Presse, début février 2010)

 

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 08:59

Les mets préférés de Napoléon :

 

Les œufs, le poulet rôti, la poitrine de mouton panée et grillée, les côtelettes, le gigot, les haricots en salade, les lentilles.

Après un potage qu’il veut bouillant, il ne prend qu’un plat.

Il boit un verre de Bordeaux coupé d’eau, les anglais ne lui fournissant pas le Chambertin dont il avait l’habitude.

 

 (Octave Aubry, op. cité)poulet--moticone.gif

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 09:33

4269512891_480d72e544.jpgComment fabrique-t-on de faux diamants ?

(selon « je sais tout », 1906, vol.2)

 

Dès le 15ème siècle, on faisait des doublets. Sous un vrai diamant mais de petite valeur et de faible épaisseur, on adaptait une annexe en verre, soudée par une colle spéciale. Le diamant semblait beaucoup plus gros et le tour était joué.

Cette opération était lucrative mais dangereuse. Son auteur, l’italien Zoccolino fut pendu en place de Grève.

 

D’autres doublets se font d’un morceau de cristal taillé, sous lequel on applique une petite plaque d’argent préalablement bien polie.

 

Autre moyen : en 1893, dans un four électrique en chaux vive, M. Moissan, de l’Institut, porte à 3000 degrés (30 fois la température de l’eau bouillante) un mélange de fer et de charbon de sucre. Le mélange entre en fusion. A ce moment, on le jette brusquement dans l’eau froide.

Sous l’action combinée de la chaleur et du refroidissement brusque, on obtient des diamants petits mais le résultat est constant.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:22

 

 

 3164433924_7c9001973f.jpg


 

Quand les verres restent à moitié pleins, les chasseurs le sont complètement.

 

(d’après Maupassant)

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 10:13

Ces concentrations d’entreprises qu’on appelait des trusts, autrefois

 

Aucun rapport ni avec l’affaire actuelle EDF-VEOLIA, ni avec la crise financière dont on essaie de sortir,  puisque l’article est paru dans « Un je sais tout » datant de 1909 :

 

« Aux Etats-Unis, Rockfeller s’est vu remettre par le gouvernement une assignation visant à démanteler son trust du pétrole : la Standard Oil Company, conformément à la loi Scherman (républicain) contre les « accaparements ».

 

Furieux, le milliardaire télégraphia aussitôt à la Maison Blanche,  demandant fermement l’annulation de l’exploit qu’il venait de recevoir.

Si le pouvoir refusait, ses arguments étaient les suivants :

1-dès le lendemain, les agents de la Standard Oil offriraient en Bourse une prodigieuse quantité de titres ; la baisse et un krach s’ensuivrait.

2- les banques secondaires seraient envahies par le public inquiet réclamant ses dépôts de valeurs et d’argent. On ne saurait faire face aux demandes : ce serait la panique.

 

3-le resserrement du crédit, le refus de l’escompte, les faillites, les banqueroutes et suicides.

 

4-les fermetures de maintes usines, le chômage de foules ouvrières.

 

5-puis des émeutes, et enfin la victoire aux prochaines élections, du parti démocrate alléguant ce cataclysme comme une preuve irréfutable de l’incapacité gouvernementale.

 

Devant le réel de cette puissance et ne se voulant pas responsable des catastrophes qu’elle susciterait, le président des E.U. ordonna le retrait immédiat de l’assignation.

 

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Il se trouva des malins pour certifier que les hauts financiers laissèrent volontairement la crise bénigne d’automne 1907 se transformer en krach fabuleux, pour montrer à Roosevelt que les conséquences de sa lutte politique entreprise contre les gigantesques associations de capitaux.

 

Des manufacturiers furent privés tout à coup du numéraire que fournissait d’habitude l’escompte de leurs traites en banque.

 

Incapables de payer les salaires, les entreprises licencièrent sur-le-champ 150 000 ouvriers.

150 000 familles connurent la misère. En un moment où les travaux agricoles se terminaient, les plus courageux ne trouvaient même plus un emploi d’appoint.

 

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