Loup y es-tu ?
Le loup y est bien.
Dans les Vosges, il a été vu.
Certains n’y connaissant rien
Le disent timide.
Il aurait peur qu’on l’trucide !
Non. C’est le pastoralisme qu’est en danger.
Le berger à l’estive redoute depuis toujours
Les grands vautours
Qui plongent sur ses brebis pour les manger.
Il craint surtout les loups qui guettent son troupeau
En transhumance,
Ne laissant, s’ils attaquent, aucune chance
Aux frêles agneaux.
Plus grave : les ours gagnent du terrain.
On nous les amène par camions (par train ?)
Ces Titans ont même récemment égorgé
Deux bergers.
Afin de reconstituer
Des troupeaux d’ursidés
Dans les Pyrénées
Un écolo
Sans doute alcolo
Y a établi
En août 2006
Une ourse habituée
À la reproduction.
Il en avait fait l’acquisition
En Slovénie
Et lui donna pour marraine
La spirituelle comédienne
Lemercier Valérie.
Rien de drôle pourtant.
Si, ce petit homme Vert
Persévère
Encore longtemps
À utiliser
Des vedettes comiques
Pour valoriser
Ses actions misanthropiques
Les ures
Vont revenir, c’est sûr !
L’ours mal léché
Foin des tergiversations
Nul besoin d’expertise comportementale
Et autres bêtises gouvernementales.
Vous, responsables écolos,
Veuillez créer dans les Pyrénées
Un parking bien clos
Munis de hautes et solides balustrades
Pour y cantonner
Vos chers plantigrades.
Si vous n’agissez pas ainsi,
Vous serez débordés par votre aile extrémiste,
Utopiste, je-m’en-foutiste
Qui réclamera aussi
Des lâchers d’hyènes
Dans le bois de Vincennes,
Des sorties dominicales de lionnes
Au bois de Boulogne,
Qui se croira autorisée
Et rusée
D’implanter des loups
Un peu partout,
Qui rigolera en voyant des serpents à sonnette
Se faire du lard à La Villette,
Qui fera gambader par cent
Des ours
Dans les cours
Des jardins d’enfants,
Qui éparpillera, pour faire bonne mesure,
Des tigres dans les lieux de villégiature,
Qui, de Brégançon à Lille,
Fera batifoler les crocodiles,
Histoire
De voir
Couler du sang humain
Oh les coquins !
Madame Joly,
Si vos amis
Aiment les animaux
Demandez-leur de conduire à l’estive,
Chaque année, les troupeaux
De moutons.
Vous verrez comme ils se défausseront.
Vous rirez bien de leurs esquives !
l’ourse et les deux compagnons
Durand l’été
2006, une ourse mal léchée
A été
Dans les Pyrénées.
Deux écolos benêts
Ont craint,
Qu’un « coup de fusil » (sic)
Soit tiré par un vieux jeton
Si le fauve approchait son habitation.
Alors ils décidèrent de la déménager
Sur les pentes enneigées
De la « haute montagne » (Re-sic)
Pour cette ourse fut-ce le bagne ?
En octobre 2006, sur Canal-plus
Une ministre a proclamé :
« Sans ours, les Pyrénées
Ne seraient plus
Les Pyrénées » (sic !!)
N’avait-elle jamais entendu parler
Des isards, des truites sauvages
Et
Des palombes, des alpages ?
Elle ajoutait : « Il y a 14 plantigrades
Dans cette chaîne de montagnes. »
Et après, qu’est-ce qu’on y gagne ?
On en aura pour notre grade
S’ils copulent.
Elle répondit : « un équilibre de la nature.» (Sic)
Y a d’quoi tomber sur le cul !
A propos d’équilibre,
Elle aurait pu nous proposer, pour sûr
Des tigres
En Beauce,
Des lions
Dans les Causses,
Des léopards
À Lyon,
Des taureaux
À Montbard
Et à Bordeaux.
Pourquoi en Sologne se priverait-on
D’une belle invasion de bisons ?
Dès lors
Que les ours blancs grands carnassiers
Aux crocs d’acier
Maigrissent au pôle Nord,
Pourquoi la ministre ne les a-t-elle pas invités
À se refaire une santé
Sur les flancs
Du Mont-Blanc ?
Elle se prétendait écolo
Mais ne devait pas boire que de l’eau !
Loup-garou
En 1476, Charles le Téméraire
Avec sa compagnie de militaires
Veut réaliser à grand peine
Le lien entre Bourgogne et Lorraine.
À la bataille de Nancy, il est tué.
Son corps est retrouvé.
Il avait le visage dévoré
Par des loups affamés.
Les écolos sont-ils capables d’aimer aussi
Les moutons et les brebis ?
Ou bien jouissent-ils de les voir déchiquetés,
Sauvagement dévorés ?
Charles le Téméraire
Danse pas avec les loups
Ecolos de tous poils,
Ce serait au poil
Si vous cessiez
De vanter les bienfaits
Des ours et des loups.
Vous n’êtes pas bons sur ce coup.
Voyons,
Vous seriez mieux inspirés
Si, pour de vrai,
Vous cloniez
Les petits oiseaux et les papillons
Car eux disparaissent de nos campagnes,
De nos montagnes.
Les écolos sont-ils capables d’aimer aussi
Les moutons et les brebis ?
Ou bien jouissent-ils de les voir déchiquetés,
Sauvagement dévorés ?
Savent-ils que les loups s’en paient plus de 150 par an ?
Ce carnage les laisse-t-il indifférents ?