18 novembre 2011
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En bon français, De Gaulle préparait à Londres dans les années 40 la libération de la France avec les Alliés.
Voici ce que rappelle Raymond Tournoux dans son "Pétain et la France" (paru chez Plon en 1980) :
"De Gaulle a été prévenu du jour J d'overlord, l'avant-veille seulement.
Churchill l'a reçu dans son train,près de Portsmouth :
-J'ai été informé de la libération de la France dans un wagon !, dira le Général à Tournoux.
Churchill note: "De Gaulle était hérissé"
....
De leur propre volonté,les Alliés imposent une monnaie française, dotée d'un cours forcé et fabriquée à l'étranger.
De Gaulle déclare : "Je m'attends à ce que, demain, le général Eisenhower, sur instructiob du Président des Etats-Unis et d'accord avec vous-même (Churchill) proclame qu'il prend la France sous son autorité. Comment voulez-vous que nous traitions sur ces bases?"
Churchill a prononcé une phrase dont le souvenir commandera les préceptes de de Gaulle : "Nous allons libérer l'Europe,mais c'est parce que les américains sont avec nous pour le faire. Car, sachez-le !, chaque fois qu'il nous faudra choisirentre l'Europe et le grand large, nous serons toujours pour l grand large.