CARRIERE
D’après Henri Guillemin (Napoléon, légende et vérité), voici les états de service du grand homme. Les rapides promotions de Napoléon sont-elles suspectes ? :
1785 : sous-lieutenant
De 1785 à 1792, il ne passe que 32 mois à faire son métier de militaire pour lequel l’Etat le rétribue.
1791 : lieutenant
1792 : capitaine
1793 : commandant
Il n’aurait jamais été colonel.
1794 : général de brigade
Il s’inscrit à la loge maçonnique de Marseille.
1795 : général de division (Napoléon a 26 ans). En septembre, il est mis en disponibilité.
Pendant la campagne d’Italie, il se serait vanté auprès du général Bertrand d’avoir « acheté » des généraux de l’armée d’en face.
Dugommier lance : « Si on ne l’avançait pas, cet officier s’avancerait tout seul. »
Comme les rois, il voulait que le Pape, Pie VII, le sacra empereur. Il réussit à le faire venir à Paris assister à la cérémonie mais c’est Napoléon lui-même qui se posa la couronne sur la tête. Néanmoins, pour remercier le Saint-Père de sa visite, Napoléon lui fit livrer un autel…en or.
Sa mère n’a pas voulu venir à Paris pour assister à son couronnement. Qu’importe, il demandera au peintre David qui immortalisa l’évènement d’ajouter sur son tableau et dans les premiers rangs, le portrait de Laetitia.
Le jour du couronnement Garnerin, s’enlève en ballon-aérostat de la place de Notre-Dame de Paris. Le lendemain, il atterrit à Rome.
En décembre 1801, l’empereur avoue à Roederer qu’il s’est fait nommé Président de la République transalpine pour « se ménager une retraite. » Et son frère Lucien confirmera : « Oui, c’était son projet. »
Benjamin Constant flétrira complètement la politique militaire de l’empereur.
Et Talleyrand dira : « Napoléon a donné son nom à des aventures au lieu de le donner à son siècle. »
A la fin de l’Empire, toutes nos colonies sont occupées par les Anglais
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