Dagobert et l'ENA !

Dagobert et l’Ecole du Palais

(M. Bouvier-Ajam ; op. cité)

Le prince décide de suivre « l’Ecole du Palais ». C’est là une institution curieuse, qui semble dater de Chilpéric. Ce demi-fou se flattait de reprendre des méthodes impériales romaines destinées à la formation de grands serviteurs de l’Etat.

L’accès de l’école était réservé à de jeunes hommes de bonne famille, instruits, capables, qui étaient « recommandés » au roi par des Grands laïques ou ecclésiastiques.

Ils recevaient une manière de statut de fonctionnaires stagiaires, vivaient à la Cour, suivaient des séminaires où des administrateurs compétents leur exposaient les réalités politiques du temps et le mécanisme des divers secteurs publics.

Il y a là une préfiguration de l’Ecole Nationale d’Administration.

Dans cette école, il lia de durables et profitables amitiés. Eloi est un des administrateurs les plus vigilants de l’école. Dagobert sut apprécier son intelligence des questions gouvernementales et financières.

Il se lia avec le plus doué des « stagiaires » de l’école : le futur saint Didier. Cette amitié restera inébranlable. On pourra même parler de « complicité » entre eux deux.

C’est également dans cette école qu’il découvre un jeune homme aux qualités exceptionnelles, qui deviendra un de ses plus proches et plus éminents collaborateurs : le futur saint Ouen.