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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 08:14

 

LES QUALITES IDEALES REQUISES POUR UN ENSEIGNANT MODERNE

Par le Professeur Louis Leprince-Ringuet (en 1973)

 

L’auteur est préoccupé par la nécessité d’une formation globale, conforme aux impératifs de l’existence actuelle, aussi bien dans le sens de l’ouverture au monde, de l’intérêt attentif aux réalités, de l’acquisition d’une culture générale pour s’adapter aux évolutions inévitables, que dans le sens de l’épanouissement de la personnalité à travers les grisailles et les contraintes de la vie…..

 

…Je donne au maître, une valeur fondamentale…primordiale : LE JUGEMENT.

 

Savoir qui nous sommes, être capable de juger un événement, de faire le tri dans la masse énorme des informations, sentir ce qu’il faut prendre et ce que l’on peut éliminer, discerner ce qui n’est qu’une mode passagère de ce qui présente un caractère intéressant, opérer les sélections avec ce mélange équilibré d’attitude critique et de pensée constructive, ne pas se laisser aller à toutes les propagandes, ni entrer dans le jeu des faux problèmes.

 

C’est là que le maître doit exceller, que son influence peut être considérable, à condition toutefois qu’il soit lui-même très bien formé. C’est pour cette raison que nous avons insisté sur la formation du maître. Sans lui, sans sa présence, son influence, qui donc agira en ce sens, qui donc procurera une assise solide au jugement des jeunes ?

  (extrait de « science et bonheur des hommes »

 

 

 

 

 

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 08:12

 

 Tous les jours, les media se font largement l’écho des attentats en Irak. Mais on sait moins que les Chiites (majoritaires) et les Sunnites se tuent entre eux. On ne prête guère plus d’attention au fait que de 2 millions de réfugiés, « déplacés » d’Irak depuis 2003, vivent maintenant à l’étranger, particulièrement en Jordanie.

Cette situation ne va pas sans poser de sérieux problèmes d’identité aux jordaniens qui se retrouvent en minorité dans leur propre pays.

Par ailleurs, il est peu probable que les américains réussissent l’association des Sunnites et des Chiites. Et donc, quand le départ des forces américaines sera effectif, il est fort probable qu’une guerre civile éclate en Irak, car le pays est divisé entre Chiites, Kurdes, Baasistes, Sunnites.

 

  Guerre au Darfour depuis 2003 : 300000 morts et 2 millions de « déplacés »= moins de 30 minutes par mois sur nos petits écrans …Montesquieu et Voltaire pourraient s’exclamer que les sujets sérieux sont traités avec désinvolture

 Montesquieu préférait la liberté à l’égalité. La Révolution échouera dans sa tentative pour établir à la fois l’une et l’autre.

 

 

Mahmoud Ahmadinejad, sinistre président de l’Iran, n’est, en fait, que le N° 4 ou 5 du pays !







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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 07:46

 

  JUSTICE :

  La justice injuste est un régal de gourmet. En châtiant avec raison, le tsar se conforme à la volonté de Dieu ; En châtiant sans raison, il devient l’égal de Dieu. Ainsi un degré de plus est franchi dans l’exaltation du pouvoir absolu.

Henri Troyat- Yvan le Terrible- livre de poche, page 220 ; Flammarion
1982.

 

 

 

 

 

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:19

LA TELE vue par Albert Jacquard, en anglais : the tv :

 

On sait l’efficacité du matraquage des esprits par les mots ; et combien plus efficace encore est le matraquage des cerveaux par les images.

« Le métier de TF1, dit son Président, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible.

Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible ; c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le prépare entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. »

 

Vous avez bien lu. Dans l’esprit de ce patron de télé, son métier consiste à décerveler les téléspectateurs afin de vendre, à des entreprises avides de chiffre d’affaires, cette marchandise qu’est la disponibilité des esprits.

On imagine combien Joseph Goebbels, de triste mémoire, aurait amélioré son efficacité dans la mise au pas de son peuple s’il avait disposé d’un collaborateur tenant un discours semblable…

 

Ce décervelage n’est pas seulement n’est pas seulement un risque pour la rigueur de l’information, il l’est surtout pour la construction de l’intelligence des jeunes ; Par un glissement spontané intervenu depuis quelques décennies, ce n’est plus à l’école mais à travers ce que les écrans leur présentent qu’ils découvrent le monde.

 Moi, dans un esprit similaire, j’ajoute la toute dernière trouvaille de Sarko (7 Avril 2007) relative aux recherches génétiques destinées à  tout connaître des homosexuels.

 Un peu plus loin, M. Jacquard parle ainsi du travail « Ce mot dérive du latin tripalium, désignant un trépied sur lequel on plaçait un individu pour le torturer. Avec les siècles, ce sens s’est atténué mais, dans de nombreux cas, ce mot est resté associé à la souffrance. »…

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 14:30

Beaumarchais disait « calomniez, calomniez,il en reste toujours quelque chose »

 

 

Rapetisser ce qui est grand,dénaturer ce qui est noble obscurcir ce qui brille, telle est la tactique de nos ennemis, tel est le plaisir des iconoclastes qui voudraient supprimer tout ce qui a de la grandeur . Ils changent les livres en libelles, les jugements en invectives, les portraits en caricatures . Ils travestissent les personnes et les choses, répandent une foule d’exagérations ou de fables qui jettent la confusion  dans les idées, qui bouleversent les notions de justice et de bon sens .

 

 

D’après Imbert de Saint-Amand

 

 

A MEDITER, NON ?

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 11:35

plus les temps sont troublés et plus l'amitié est précieuse.

Vous savez ce qu'est un mécontent, Fouché?, c'est un pauvre qui réfléchit .

Le pouvoir n'épuise que ceux qui ne l'exerce pas.

En France, les régimes passent, la cuisine demeure.

 

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 15:42

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 Voilà, messieurs, dames, ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

M. de Courson continue en citant Charles Boucher :  « en 1828, fût fondé un cercle des plus aristocratiques « l’Union », le premier du genre. Le roi Charles X s’exclama : « c’est la mort de la société française que nous décrétons là » « le roi ne se trompait pas » ( !!)

 

 

 

Voilà, messieurs, dames ce qui vous est proposé aujourd’hui pour votre réflexion quotidienne !

 

 

 

 

 

 

Dans le dernier n° de « à Paris », l’organe de la mairie, je lis : »900000 franciliens viennent travailler chaque jour à Paris, 300000 parisiens font le chemin inverse »

 

 

 

Cet article m’incite à rapporter ici la note de lecture relevée dans l’ouvrage « 1830 » de J.L Courson :

Le recensement de 1831 : « la masse des ouvriers domiciliés à Paris ne s’élève pas au-delà de 75000 .

Travaillent à Paris 275OOO ouvriers + 5OOOO si l’on compte les portiers, les domestiques et les commissionnaires . On peut évaluer à 30000 les ouvriers, ouvrières, blanchisseuses, couturières qui travaillent en chambre ou vont en journée . En additionnant, on obtient 335 à 350000 ouvriers »

Je vous laisse le soin de faire le rapprochement nécessaire entre les deux époques .

L’auteur ajoute « dans une manufacture parisienne de coton, les hommes sont payés 3 à 5 francs par jour ; les femmes de 1 à 1,5 fr par jour, les enfants de 50 centimes à 1 fr. »

 

 

 

Aujourd’hui on travaille encore sur l’égalité des sexes !

 

 

 

L’auteur poursuit « dans l’ensemble, les artisans ne sont pas malheureux : 5 frs par jour pour un serrurier, 4,5 frs pour un couvreur, 3,5 par jour , et 3,25 pour un charpentier .

Il y a à Paris 47804 maisons habitées, 77 moulins à vent, 450 fabriques,…774338 habitants ;

Dans le département de la Seine , en 1830 : 23788 naissances d’enfants légitimes, 10711 naissances d’enfants illégitimes, 5341 enfants trouvés . »

 

 

 

D’après M.Delaure, on comptait à Paris en 1817 « 692 hôtels garnis, 304 cafés, 116 restaurateurs, 2600 filles publiques enregistrées, sans y comprendre le double de ce nombre qui ne le sont pas. En 1907, on ne comptait plus que 1500 filles enregistrées » « le mal s’accroît » précise l’auteur ( !).

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