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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 08:00

 

 

Vous croyez parler un langage populaire voire argot : faux, vous parlez « mérovingien »

 

Le galure, par exemple, était le couvre-chef sommaire des gaulois.

 

Les galoches étaient des chaussures portées par les gaulois, fabriquées en bois, à dessus de cuir ou seulement à larges lanières de cuir.

 

exemple:

 

j'va mettre mes galoches et mon galure, pis j'va aller faire un p'tit tour en ville..

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 07:47

"Bloguer, c'est partager. Bloguer, c'est penser aux autres"

Balthazarg-nial-avec-pouce-en-l-air.gif

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 06:38

 

 

 

3751088262_3f1f4f687e.jpgle patron des internautes est espagnol.

il s'appelle Isidore.

il est né à Carthagène vers 560.

en 599, il est évêque de Séville.

il meurt en 636.

il est fait docteur de l'Eglise par Innocent XIII en 1722.

Saint Isidore rédigea de très nombreux ouvrages,dont les célèbres Etymologies. Cette oeuvre encyclopédique, qui recense les savoirs de son temps à partir de l'origine des mots, lui a valu d'être choisi en 2002 comme saint patron des internautes.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:20

 

 

« Pour plaire au dieu des amours,

Il faut de la délicatesse.

L’esprit et les talents font bien ;

Mais sans les grâces ce n’est rien. »

 

 

Extrait d’une très ancienne chanson écrite

par François de Neufchâteau (éditée vers 1870)

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 07:21

SNOBISME : Origines du «  boutonnage »  des gilets et des « revers » de pantalons.

 

 

XIXème siècle.

 

Le Prince de Galles ventripotent, laissait par commodité et obligation, ouvert le dernier bouton de son gilet. Les snobs, fussent-ils maigres comme Don Quichotte, suivirent docilement cet exemple. L’on  vit pendant 150 ans au moins les ‘élégants’ français porter des gilets dont le bouton du bas était toujours déboutonné.

 

Du fait des mauvaises conditions climatiques en Angleterre, les rues de Londres, étaient souvent recouvertes de boue.

Les tailleurs londoniens eurent l’idée de faire des pantalons retroussés d’avance…mais avec un coup de fer qui leur donne un pli impeccable.

Cette mode fait encore long feu de nos jours, même si l’on vit sous le soleil de la Côte d’Azur.

 

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 06:14

L’expression : « tenir le haut du pavé »

 

Le 19ème siècle a encore connu ces rues au milieu desquelles coulait un éternel ruisseau.

La rue avait deux pentes montantes de chaque côté des maisons. Delà l’expression « céder le haut du pavé », le seul endroit à peu propre.

 

Une entreprise, exercée principalement par des savoyards, consistait à  placer aux endroits dangereux  une bonne planche qui s’allongeait d’un bord du ruisseau à l’autre.

Ces ingénieux gaillards faisaient payer un demi-sol aux habitantes et habitants pour passer à pied sec sur ces ponts improvisés.

 

Quelques savoyards, dépourvus de planches, n’hésitaient pas à jouer les saint Christophe et prendre sur leur dos passantes et passants afin que ceux-ci ne se mouillassent pas les pieds.

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 08:33

Trois anecdotes de critiques littéraires,

Rapportées par François de Nion :

 

Le directeur assez ingénieux du Théâtre Métropolitain  écrit préventivement cette lettre à un critique d’art dramatique :

 

« Cher monsieur,

Je ne veux pas chercher à vous influencer sur la pièce que vous allez avoir à juger demain, mais je tiens à vous dire que j’ai mis dans sa préparation le meilleur de ma conscience artistique et que cet effort, s’il réussit, m’aidera à monter encore des œuvres dignes de plaire à un esprit tel que le vôtre. »

 

 

Un auteur dramatique sollicitait un critique des années 1900 :

 

« Qu’est-ce que ça vous fait ? Vous serez bien avancé quand vous m’aurez empêché de gagner mille écus dont j’ai besoin ! »

« Mon ami, si je vous disais, répond le journaliste : il me serait très agréable que vous ôtiez de votre pièce cette scène qui en fait tout le mérite, me le concèderiez-vous ? Non sans doute. Pourquoi voulez-vous donc que je fasse un mauvais feuilleton pour l’amour de vous qui ne consentiriez jamais pour moi à faire une mauvaise pièce ! »

 

Et Emile Zola :

 

« (les critiques) ont accumulé la plus exécrable des besognes, la diffamation, la délation, condamnant les gens sans preuve aucune, inventant les preuves au besoin, acceptant comme des certitudes prouvées les bas commérages, s’acharnant sans bonté, sans charité, sans même ce simple bon sens qui fait pardonner chez les autres l’humanité faillible qu’on a en soi….

Chaque matin, je ne manque jamais de trouver dans les journaux le crapaud accoutumé, qui depuis si longtemps, m’aide à digérer notre féroce vie littéraire. Cette hygiène est maintenant nécessaire à ma vigueur. Et le jour où mon crapaud me manquera, c’est que ma fin sera prochaine et que ma dernière bonne page sera écrite. »

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 06:32

ENFANCES (sic) de la très sainte Thérèse de Jésus

Pièce écrite par Catulle Mendès et interprétée par Sarah Bernhardt

 

Juste 4 vers « qui m’ont interpellé », comme on dit.

 

« Convertir Mahomet, songe, quelle conquête

Et quelle gloire ! Et si l’on nous coupe la tête,

Nous serons bien contents de mourir pour Jésus !

Le ciel a des jouets que nous n’avons pas eus. »

 

 

Il est amusant ( ?) de  rapprocher ces vers  de deux autres, encore nettement plus anciens.  Racine, dans son Polyeucte, fait dire à Néarque, envahi par la crainte :

 

« Mais dans le temple, enfin, la mort est assurée !

 

Et Polyeucte lui répond :

 

« Mais dans le ciel déjà la palme est préparée ! »

 

 

 

 

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 09:28

 

NECESSITE DE VIVRE EN ENFANT

 

(Dernière strophe d’une chanson écrite par Fénelon)

 

Jeune, j’étais trop sage

Et voulais trop savoir ;

Je n’ai plus en partage

Que badinage,

Et touche au dernier âge

Sans rien prévoir.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 09:22


 

Verlaine : sur des bouts de papier, au café.

 

Jean Moréas : son inspiration venait vers 2 ou 3 heures du matin, dans la rue, quand il rentrait chez lui.

 

François Coppée : il habitait rue Oudinot à Paris qui était à l’époque un endroit calme. Les murs de son cabinet disparaissaient sous les livres. Il avait un buste de Paul Déroulède et un autre du Christ, signé Michel-Ange. A sa porte était accroché un dessin de Bonaparte.

Sans cesse il allumait des cigarettes, qu’il envoyait dans le feu après 2 ou 3 bouffées. Il raturait beaucoup.

 

Sully-Prudhomme : fumait une pipe de merisier qui ne quittait ses lèvres que pour être bourrée à nouveau. Son cabinet ne contenait que des tableaux de Primitifs, des bibelots rares, des meubles anciens, un buste de Descartes, un buste de Pascal.

Il se réveillait à 4 ou 5 heures du matin et travaillait dans son lit.

 

Anatole France : était célèbre pour sa pipe, grosse et recourbée. Il portait une calotte de soie écarlate, et son pantalon, large, était coupé dans une bure moelleuse de moine sybarjte.

 

Jules Lemaitre travaillait « en amateur » : il disait « je travaille en musardant. Je me lets devant mon pupitre, je fume ma pipe. J’écris une ou deux lignes, je marche, j’ouvre un livre, je le feuillette, je reviens au pupitre, et puis je m’en vais. Je flâne tout le temps. »

Accroché à l’escalier qui montait à la salle à manger, un kakemono posé sur un écran représente un japonais en robe de soie à ramages, avec deux poignards à la ceinture, et ce japonais n’est autre que Jules Lemaitre.

 

Gyp,  pseudonyme de la comtesse de Martel écrivait ses romans de 5 heures à midi. Hiver comme été les fenêtres de son cabinet étaient grandes ouvertes. Elle habitait Neuilly. Son cabinet était aussi sa chambre et sa salle de bain. Tous ses meubles sont blancs. Sous la glace de la cheminée elle avait glissé une large enveloppe qui laissait apparaitre l’inscription « mon testament »

 

Catulle-Mendès travaillait n’importe où :dans son cabinet, au café, entre deux actes, ou dans le bois de Saint-Germain, en se promenant.

 

Paul Bourget était un bûcheur et un fureteur. Quand il n’écrivait pas, il se documentait.

 

Madame de Noailles attendait que l’inspiration lui dicte de jolies choses

 

Willy (Gauthier-Villars) écoutait volontiers les conseils de sa jeune femme (qui allait devenir…Colette !)

 

Edmond Rostand, l’auteur de Cyrano, se recueillait, rêvait puis travaillait avec fièvre.

 

(d’après Paul Acker, « je sais tout » 1909)

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